Petit plaisir

Publié le par Xahel Dale

Salut à toi lecteur qui finalement me lit !

J’espère que tu vas bien.

 

Un peu de nouvelles. J’ai passé une journée avec Vincent Keot, mon mentor et je lui ai donné le premier jet de briseur de serment. J’attends son retour, mais je sais déjà que j’ai beaucoup de choses à faire pour le rendre potable.

 

Pendant ce temps, alors que je devrais travailler le script de ma vidéo sur Conqueror’s blade (enfin le retravailler), je me suis perdu dans Pillars of Eternity II : Deadfire. C Rpg qui est sortie en mai 2018, produit par Obsidian entertainement.

Ce jeu est un pur bijou, mais il y a tellement de choses à dire.

Je suis un grand fan de ce genre de jeu depuis que je suis tout petit, car j’avais démarré à huit ans avec Baldur’s Gate (jeu que je n’ai jamais terminé, car il était trop dur pour moi à l’époque et la lecture n’était pas mon fort.)

Avec le temps, je prends tellement de plaisir à faire ce genre d’histoire pour apprendre et comprendre, mais aussi pour remettre en question mes idées.

Car les C-RPG proposent tellement de choses, pose des questions de société sous le prisme de monde fantastique ou de science-fiction (quelques noms de jeux : Mass effect (Sf), Pathfinder : Kingmaker, Torment, Tyrannie, …).

Hier, alors que je voulais me coucher, un des compagnons de mon personnage m’a mené sur une quête pour retrouver un homme important de ça vie. Finalement, la quête se termine sur une question éthique.

Celui que l’on doit sauver est un chercheur qui travaille sur une machine capable de repérer une mutation chez un fœtus. Il a été capturé par des porteurs de cette mutation qui ne savent pas s’ils doivent détruire les recherches et le tuer ou seulement détruire les recherches. (Point à noter, la mutation est perçue comme bénéfique dans les lieux que l’on visite durant cet opus.)

Après un jeu de question-réponse avec le chef des ravisseurs (le résultat de vos questions l’amène à décider de la vie et de la mort de l’homme et de ces études). Je me suis rendu compte que sous couvert de fantastique, la question était posée par rapport à l’avortement.

 

Et devant cela, même si les lignes de dialogues sont déjà écrites et que les choix sont forcément scriptes, je me suis retrouver à regarde tout cela et de réellement me questionner sur le sujet. Dans une société où l’échographie n’est pas encore née, pouvoir détecter la fameuse mutation et d’en informer la mère, c’est un grand pas.

Je suis né dans une société où je prends souvent pour acquis et normal certaines choses, mais le jeu m’a rappelé que tout n’est pas acquis dans les mentalités.

 

C’est ça le plus beau de l’histoire, un jeu pose une question fondamentale à la société, me renvoyant à mes propres interrogations sur elle.

C’est pour cela que je m’intéresser beaucoup au storytelling dans les jeux vidéos, en me demandant quelle histoire les auteurs veulent nous raconter et nous faire vibrer.

Bon c’est pas tout cela, mais il faut que je retravailler mon texte de vidéos.

 

Bien à toi lecteur qui finalement me lit.

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