Christianisation viking

Publié le par secretofdale.over-blog.com

 

    «  Nous étions une tribu unis à l’époque, nos fameux Knords traversaient à vive allure la mer, nous permettant d’échanger nos ressources avec les autres peuples. Et quand venait le temps de repartir chez nous, quand nos cales étaient vides, nous voguions vers d’autres rivage, avide de pillage.  Alors que nous rentrions d’un voyage vers les terres des Anglois, nous avons accostés à côté d’un petit village. Pris part surprise, les paysans ne nous opposèrent aucune résistance réelle et alors que nous pillons allégrement, un homme vêtu de robe noire et grise sorti d’une grande maison avec une croix sur le toit.

       Il nous interpella disant que nous étions que des bêtes sauvage et que dieu bénira ses fidèles et châtiera les mécréants et les loups. Invoquant Thor, mon frère Olaf, planta sa lame en travers de l’homme. Alors qu’il était agonisant, il récit une prière, chose que nous ne savions pas à l’époque. Nous avons festoyés pendant deux jours entiers sur les restes calcinés de la grande bâtisse à la croix, puis nous somme parti de nouveau vers un autre village.

       Pendant la semaine de pillage nous n’avons rencontré que ce genre de cas. Interloqué, notre chef Hangrim Gurnison prit en otage l’un de ses hommes en robe et nous le ramenèrent chez nous dans notre doux Fjord. Pendant tout le voyage on entendait des prières, des murmures, nombreux d’entre nous avez envie de tuer cet étranger.

      Arrivait chez nous, pendant que nos jeunes débarquaient les provisions, nous avions emmenés l’homme aux poteaux. Pendant trois jours, Hangrim le questionna, le molestant quand les réponses étaient vagues. Puis à l’aube du quatrième jour, un couteau à la main, il est venu devant l’homme, la contemplé pendant quelques secondes puis a coupé les liens. Il lui a demandé de lui apprendre cette religion inconnue. Le curé, Hugo Hamilton, nous a parlé pendant des heures pour nous expliquer le concept du dieu unique, il nous a expliqué pendant les longues nuits d’automne les miracles que Dieu avait accordé à ses croyants. Une partie de la tribu se fit baptisé dans la rivière à côté de chez nous. Et arriva le jour qui sonna le glas.

 

    Des anciens de nos frères ainsi que quelques jeunes étaient contre l’entré d’une nouvelle religion au sien de la tribu. Le conflit éclata un soir alors que nous étions réunis dans la salle commune. Le mécontentement de certains se fit sentir lorsqu’ils bousculèrent notre curé. Nous, ceux qui soutenait Dieu avions sortit les armes et la bataille rangés menaça lorsque Hangrim donna de la voix. Nous nous somme retrouver à bataille a coups de vers et d’argument autour du feu. Le brasier du conflit se consumait déjà dans notre cœur tandis que monsieur l’abbé dénoncer le blasphème de nos frères. Toute la nuit les deux camps ont tenu leurs positions, excédées par cela, les païens se retirèrent de la salle, prirent armes, vêtement, famille et quittèrent le village. Ce fut leurs erreurs car nos terres et toutes voies d’accès vers les autres villages sont inondées et la chaussé impraticable.

  Durant deux mois, nous n’avions plus de nouvelle d’eux mais peu après, nos moutons ont disparues, puis se fut les vaches. D’abord une part une puis par dizaine. Les guerriers se sont donc réunis et nous marchions vers les collines, leur retranchement. Je n’avais plus personne, mon frère ayant suivie les païens, mon seul allié était ma foi en dieu. Nous les avons attaqués à la nuit tombée, nous avons fondu sur leurs sentinelles puis nous les avons massacrés méthodiquement. Homme, femme, vieillard, enfant, nous avions fait cela au nom de dieu. J’avais tué mon propre frère ainsi que sa famille pour montrer ma foi. Je ne ferme plus l’œil de la nuit, hanté par le visage de ma belle sœur, me maudissant et me crachant dessus. Notre abbaye était heureux et proposa d’étendre notre nouvelle religion au dégèle. »

 

 «  Etrangement certains soirs je crois entendre dans le vent, des murmures, des paroles profanes, des malédictions. Comme ci ceux qui repose maintenant en terre était revenu à la vie. C’est le cas ce soir, j’espère libérer ma conscience en écrivant mais hélas les murmures se font de plus en plus puissants et un frottement passe non loin de ma porte.

 

  Je les entends ! Je les entends me maudire encore et encore. Quand cela va-t-il cesser ! Je m’équipe de mes armes, de mon armure et je vais retrouver ceux qui murmurent ses voix ! je vais les pourfendre on ne se joue pas de moi ainsi ! » 

 

 

 

 

   « Ils sont revenus !!! Ils sont la, ils nous attendent, tous ! Ceux qui sont mort se retrouve devant les autels païens et me menace ! J’ai tenté de les attaquer mais mon arme leur passe a travers le corps, ils sont blancs, presque translucide ! Mon dieu, protège moi de cet enfer !! Ils sont partout, je les vois se rire de moi. Pitié faite que cela cesse ! Seigneur aide un pauvre pêcheur en détresse. Son frère est la, sa femme avec lui et leurs six enfants, elle brandit une hache et s’avance vers moi, le sourire en lèvres. Elle me salut et me dit mon frère. Protège moi       mon dieu, repousse les ténèbres,     apporte la lumières. Elle lève  ……….. »

 

‘Ceci est le journal de Thoreck, marchand le plus respectable de notre tribut. Comme vous pouvez le remarquer chef Hangrim, le dernier paragraphe est presque illisible et écrit très vite. Nous l’avons trouvé sur le cadavre du pauvre Thoreck, lardé de mille entailles et décapité. Nous suspectons actuellement un groupe de Païens ayant survie à notre purge du mois dernier. Nous battons en se moment même les fourrés pour les débusquer.

 Votre serviteur, Harnulf’

   

Publié dans Histoire fantaisie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article