Un peu de théâtre

Publié le par secretofdale.over-blog.com

     La scène se déroule dans un village, on voit des bâtiments dans le fond. Il fait nuit noir. Arrivant par la droite, on observe une silhouette floue, vêtue de blanc. Elle fait des vas et vient sur la scène, d’un pas lent, jouant nonchalamment avec ses mains. Au loin on entend un bruit confus, un cri d’oiseau.

 

 

 La femme, s’arrêtant :

    Enfin un message, es mon bien aimé ?

Oh que mon cœur se languit de ne point le voir,

Lui que j’ai tant désiré.

 

Qui est-il pour me laisser brouiller du noir ?

En se jour tant attendu,

Oh  je me doute qu’il a bu.

Aidant ses amis à vider des tonnelets,

Racontant des blagues salaces en remplissant le godet.

Quel est se bruit ?

On entend alors le tintement d’une cloche.

La femme tremblant :

 Le tocsin ? A cette heure de la nuit ?

Malheur de malheur,

Les éléments veulent empêcher mon bonheur.

Rentrons donc avant que mère s’inquiète,

De voir disparaitre sa fille cadette.

 

Elle sort en courant vers la gauche. La cloche sonne toujours.

Un jeune homme entre par la droite, souriant, il est beau dans sa tenu de jeune bourgeois. Il regarde autour de lui et pousse un soupir.

Le jeune bourgeois :

J’aurai cru qu’elle viendrai, après mon invitation si osé.

Me voila seul dans cette noirceur,

J’aurai cru pouvoir enfin gouter au bonheur.

Allant vers la droite, il se met à hurler en regardant derrière lui.

Vas-tu te taire oiseau de malheur !

Tes cris et tes lamentations me perce le cœur !

Ecoutant mieux

Ce son, se bruit, c’est le tocsin !

Et au loin, je crois entendre le cri des miens !

 

Des  cris  s’élèvent depuis les coulisses à droite et une voix d’homme se fait entendre.

Que tous les hommes vaillants,

Au cœur vaillant,

Doivent défendre le village,

Contre ces hommes ivres de pillages.

Le bourgeois sort en courant vers la droite

 

 

 

Publié dans Tous le reste

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